Quand on évoque l’aromathérapie et les huiles essentielles pour soigner les animaux, on pense surtout aux chiens car ce n’est pas toujours indiqué pour les félins. En effet, si on s’attarde un peu sur la physiologie de ces animaux, on constate que le chat possède 20 cm² de muqueuse olfactive. Moins que le chien qui en possède 130cm². Mais plus que nous, pauvres humains, qui n’en possédons que 4 cm².
Et ce n’est évidemment pas la seule différence: le chat ne possède pas cette enzyme hépatique qui permet la transformation et l’élimination des substances phénolées via la bile ou les urines. Il éliminera donc beaucoup plus lentement les huiles contenant des phénols ! Avec un risque de saturation qui pourrait s’avérer dangereux. On prendra donc toutes les précautions nécessaires en résistant à la tentation de l’auto-médication. Et on n’hésitera pas à s’appuyer sur les conseils avisés du vétérinaire.
Huiles essentielles pour animaux
Le préfixe « aroma », pourrait donner à penser que l’aromathérapie se résume à diffuser d’agréables odeurs juste pour le plaisir… Mais, le suffixe « thérapie » indique bien qu’il s’agit d’une approche de soin complexe, constituée par les essences aromatiques de certaines plantes. Parmi elles, on trouve les agrumes, la résine ou certaines essences de bois…. Utilisées depuis des millénaires, les plantes aromatiques ont toujours été tenues en haute estime par le monde entier. Les essences aromatiques tirées de ces plantes sont appelées couramment « huiles essentielles ».
L’aromathérapie est donc l’utilisation des huiles essentielles à des fins thérapeutiques. Les huiles essentielles sont antibactériennes, antivirales et antimycosiques. Elles peuvent être d’un grand secours en cas d’infection car il n’existe pas de résistance connue. En diffusion ou en onction pour le stress, les puces, les rhumatismes, la fatigue, le système immunitaire, le rhume, les douleurs…
Elles nécessitent une grande connaissance et des précautions d’usage car elles peuvent être toxiques. Leur utilisation nous rapproche d’autres techniques thérapeutiques douces, comme l’acupuncture, la réflexologie ou encore la phytothérapie.